6ème chapitre 1er jour
Elle m'a prise par la longe qu'elle m'avait laissé ainsi que le collier, m'a fait aller jusqu'à l'allée en ciment de la maison, m'a fait enlever les sabots, j'avais des ampoules aux pieds, m'a fait me positionner à quatre pattes en me disant de rester là sans bouger. Même comme cela, j'étais bien, plus de baillon, j'avais pu boire, j'ai fermé les yeux et me suis décontracté, de plus, j'étais à l'ombre, j'entendais le karcher qui marchait, sans doute pour finir de nettoyer le sol. Je n'avais aucune idée de l'heure ? Au bout d'un moment, j'ai vu le maitre partir, deux minutes plus tard, il est revenu avec un ballot de paille rectangulaire au bout de la fourche du tracteur, puis six autres qu'il a déposé à l'entrée de l'étable. Ensuite, il est venu avec une chaise qu'il a déposé parrallelement à mon corps, s'est assis et a posé ses pieds sur mon dos. Il m'a dit vouloir me poser des questions, et de répondre en inclinant la tête comme les ânes, a-t-il dit, d haut en bas pour oui et de gauche à droite pour non, il m'a demandé s j'étais satisfait de mon séjour, j'ai fait oui, si j'étais content d'avoir pu travailler, n'osant dire non, j'ai fait oui, si j'ai toujours d'accord pour satisfaire ses désirs, j'ai fait oui, si j'avais faim, j'ai fait oui, il s'est levé, a pris une cravache qui était à proximité et a commencé a me frapper violemment le dos, les fesses, et m'a donné deux coups sur le crane, j'étais groggy, il m'a dit de relever la tête, a cravaché mes joues par un aller-retour, les joues me brûlaient, n'étant pas habitué à recevoir des coups sur la face, j'avais peur que les traces restent longtemps, il m'a dit que je n'avais pas à demander ni à boire ni à manger, que je n'étais pas à l'hotel.
7ème chapitre 1er jour
Il est reparti en me laissant là. Au bout d'un moment, il est revenu, j'avais mal aux joues, au dos, aux fesses, il m'a fait aller toujours à quatre pattes à côté des ballots de paille, m'a fait attendre en plein soleil, d'après la position du soleil, il devait être aux alentours de 18 h, il est revenu et m'a dit qu'il faudrait que je prenne les ballots un à la fois et de les déposer dans chaque box, ensuite, il faudrait que j'enlève les ligatures et étaler la paille par terre, pour ce faire, j'aurai le droit de me mettre debout mais je devais attendre car certains endroits n'étaient entièrement secs. Il m'a donc laissé en plein soleil, mon postérieur était tourné vers le soleil, je sentais les rayons du soleil me brûler la peau. Au bout d'un certain temps, il est revenu et m'a dit de commencer, j'ai donc pris un ballot dans les mains, ils étaient lourds ( au moins trente kilos de paille compactée ), une fois les sept ballots installés, il m'a donné une cisaille en me disant de couper les fils de fer et de les mettre dans l'allée, je me suis exécuté, il m'a dit de secouer le ballot jusqu'à ce qu'il se démêle, je l'ai fait, un nuage de poussière est sorti, venant se coller sur ma peau pleine de sueur, j'ai du me mettre à genoux pour bien étaler la paille dans le box avec mes mains, n'ayant rien d'autre comme outil. Une fois les sept box garnis, j'étais couvert de poussière qui m'était rentrée dans le gosier, les mouches étaient revenus, des grosses mouches à merde, ma soif était revenue, j'avais mal aux yeux, le maitre m'a dit de sortir et d'attendre à genoux dehors.
8ème chapitre
il est parti avec le tracteur et est revenu avec une meule de foin ronde qu'il a posé à environ 5 mètres de l'entrée de l'étable, il m'a dit de la faire rouler jusqu'à l'intérieur de l'étable, je m'y suis attelé, elle était horriblement lourde et je n'avançais que centimètres par centimètres, trouvant que je n'allais pas assez vite, il a recommencé à me cravacher le dos et les fesses j'avais mal aux pieds étant pieds nus, ce fut un calvaire car il m'a cravaché jusqu'à destination de la meule, je devais avoir le dos et le cul entièrement zébré, il m'a dit de détacher les ligatures de la meule, quand ce fut fait, il m'a dit de la dérouler mais il avait fait exprés de me faire mettre la meule a l'envers, ce qui fait que pour la dérouler, il fallait repartir de l'autre côté, mais le problème était que les ligatures avaient été enlevés, quand j'ai commencé à la faire rouler, la bande a commencé a se détacher mais sur elle-même, il m'a traité de connard, d'incapable et m'a remis une volée de cravache en tapant n'importe ou, je ne savais plus ou j'étais, abruti de coups et de cris, il m'a dit de dérouler comme ça en me mettant dedans, j'ai réussi a la dérouler entièrement et la, il m'a dit d'en mettre sur le bord tout le long car c'était leur nourriture, j'ai mis un temps infini à exécuter cette tache, l'avantage était que j'étais seul, ils étaient repartis, j'avais mal partout, une soif terrible me tenaillait, j'ai fait sonner la cloche. Seule Annie est venue, toujours nue, elle s'est baissée, à regardé mes genoux qui commençaient à être ensanglantés, m'a autorisé à marcher jusqu'à la semelle en béton qui jouxtait la maison, m'a fait mettre dessus et m'a dit de me remettre à quatre pattes et d'attendre. J'ai attendu longtemps, ils étaient de l'autre côté de la fenêtre dans la maison, je les entendais, ils devaient être en train de manger, la télé marchait et j'ai entendu que c'était le journal de 20 h qui commençait. J'avais mal aux genoux, la peau me grattait car je n'avais pas été lavé après le foin, les mouches étaient toujours là.
9ème chapitre
Une demi-heure après et à la fin du journal, Annie est sortie avec un tee-shirt cul nu, s'est baissée et m'a bandé les yeux, avant de repartir, elle a passé sa main dans mon dos, ca m'a fait sursauter car ca m'a fait mal. Cinq minutes après, elle est revenue et a posé quelque chose devant moi en me disant de manger, j'ai donc fait comme les chiens, j'ai baissé la tête et trouvé l'assiette, j'avais un peu faim, ca avait l'air d'etre des pâtes mais avec une drôle d'odeur, elle m'a dit que je devait tout manger, j'ai donc commencé à manger en trempant la figure dans l'assiette, le gout était indéfinissable, je me suis forçé et j'ai tout mangé, elle m'a dit que je devais lécher l'assiette, ensuite, elle m'a donné une bouteille en plastique en me disant également de tout boire de suite, j'ai commencé à boire, ca avait un mauvais goût, elle m'a dit que c'était son urine mélangés à de l'eau, que c'était ca ou rien!! il devait y en avoir un demi-litre, j'ai tout bu quand même, étant mort de soif, de toute façon c'était buvable et j'avais déjà bu de l'urine auparavant. J'ai failli lui dire merci mais je me suis rappelé in-extremis que je n'avais pas le droit de parler, elle est reparti, je les ai entendu discuter, téléphoner, rigoler.
Après un certain temps, je commencais quand même à m'assoupir, ais-je ronflé ?? J'ai reçu un seau d'eau froide, et il m'a dit que je dormirai quand il le déciderait.
Chapitre 10
A la tombée de la nuit, ils sont venus me chercher, m'ont enlevé le bandeau et m'ont fait marcher à quatre pattes malgré mes ampoules aux genoux et m'amenant sous un portique situé en face de l'étable et que j'avais déjà vu, me demandant à quoi ca servait, j'ai eu rapidement la réponse, m'ont fait mettre debout, les pieds posés sur une brique, il m'a détaché une menotte ( je n'avais pas vu q ...
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