Putain, ce qui m'a fait bander comme un taureau en rut, c'était cette clandestinité poisseuse, ce frisson de l'interdit qui te colle à la peau comme du sperme frais.
Je revois tout : l'aire de repos sous le viaduc de Millau, sur l'A75 qui serpente dans les gorges du Tarn, en plein été 2023. Séparé de ce bâtard de Marc, un enfoiré de 35 ans qui m'avait largué pour un minet bodybuildé, je ne voulais plus jamais croiser son chemin – cette histoire pourrie m'avait laissé le cul en compote et le cœur en vrac. Du coup, chaque soir, je filais là-bas en caisse, direction le néant de la nuit, ce vortex d'attente fiévreuse où le bitume craquelé devient un autel païen. Je roulais fenêtres ouvertes, le vent chaud du sud fouettant mes couilles à travers le jean slim, et j'arrivais pile quand les phares des camions balayaient l'ombre comme des langues avides. Garé dans le coin le plus sombre, près du grillage rouillé qui longe la rivière asséchée, chaque ronronnement de moteur diesel était une promesse de queue raide, de sueur masculine et de trous béants. Je fantasmais dur : un routier barbu qui me plaque contre le capot, ou un cadre sup' en costard qui craque pour un dépucelage anal express. La nuit, complice salope, enveloppait tout ça d'un voile noir velouté, où les grillons chantaient en chœur avec mes gémissements étouffés.
Les trucs se passaient pour de vrai, et j'allais loin – putain, si loin dans la défonce collective, dans ce jeu vorace où un seul mec ne suffisait jamais. Il fallait multiplier, enchaîner jusqu'à l'aube pâle qui rosissait les falaises calcaires, recommencer comme un drogué en manque. Pendant six semaines entières, je squattais l'aire du viaduc, de 21 h à 6 h tapantes, transformant le parking en un bordel open-air géant. Dans le bois clairsemé qui bordait le talus – un labyrinthe de pins odorants et de sentiers boueux tracés par des semelles en rut –, les silhouettes émergeaient de l'ombre comme des spectres bandants : épaules larges sous des polos trempés, jeans tendus par des bosses arrogantes. On guettait une bite sortie, on restait en embuscade, ou on se jetait à genoux dans les clairières humides, bouches grandes ouvertes pour avaler des glands gonflés de pré-cum salé.
Je baisais avec des camionneurs tatoués de 50 balais, leurs paumes calleuses m'écartant les fesses pour enfoncer des queues épaisses veinées comme des câbles d'acier, me pilonnant contre un tronc rugueux jusqu'à ce que mes cris résonnent dans la vallée. Avec des types en costard-cravate, des commerciaux de 42 ans en virée d'affaires, qui me suçaient la prostate avec une langue experte avant de me remplir le cul d'un jus tiède et abondant, leurs montres connectées cognant contre mes hanches au rythme de leurs coups de rein frénétiques. Des employés de l'aéroport de Montpellier tout proche, des mecs de 28 ans en uniforme froissé, qui me traînaient dans les buissons pour une double pénétration improvisée, l'un me bourrant la bouche pendant que l'autre me défonçait le trou du cul, leurs rires étouffés se mêlant à mes gargouillis de gorge profonde.
Et même des locaux des hameaux perchés, des fermiers costauds de 38 ans aux mains terreuses, qui me chevauchaient comme un poulain sauvage, leurs queues circoncises glissant dans mon lubrifié naturel avec une brutalité paysanne qui me faisait jouir sans les mains, sperme giclant sur la mousse comme une offrande païenne. Une fois, vers 4 h du mat', alors que l'aube traînait encore ses guêtres dans l'est, un type de 45 ans aux cheveux poivre et sel, un veuf qui puait le chagrin et le whisky bon marché, m'a chopé au bord du talus.
"Mon partenaire est parti y'a deux ans, un cancer foudroyant", qu'il a murmuré en me plaquant dos au grillage, sa bite de 18 cm déjà luisante contre ma raie poilue.
J'ai pas répondu, juste écarté les jambes pour l'accueillir, et il m'a pris comme un possédé : va-et-vient lents d'abord, puis sauvages, son gland cognant ma prostate comme un marteau sur enclume, me faisant hurler de plaisir mêlé à une tristesse lancinante. C'était le spot ultime de la liberté brute, de la marge où on lâche tout : confidences chuchotées entre deux pipes, une mélancolie douce-amère noyée dans la joie viscérale du sexe – une queue qui palpite dans ta gorge, un cul offert qui claque sous les assauts, une orgie à cinq où tu deviens tour à tour bouche vorace avalant des litres de foutre, bite dressée qui perce des anneaux serrés, mains qui malaxent des pecs poilus et des couilles pendantes, trou béant qui suinte et implore plus. On était soi, mais aussi ce kaléidoscope de chair : dominant un instant, soumis le suivant, anonymes unis par le sel de la sueur et le miel du sperme.
La journée, c'était l'enfer : le temps s'étirait comme un élastique usé, hanté par cette rupture qui me rongeait les tripes – les textos rageurs de Marc, ses promesses piétinées. Je bossais mollement en freelance graphiste depuis mon appart' étouffant à Clermont, fixant l'écran sans voir, la queue molle et l'âme en berne. Mais la nuit... oh, la nuit sur l'aire du viaduc, de 22 h à 5 h, le chrono filait comme un éclair : une heure pour mater les arrivées, deux pour les préliminaires – mains baladeuses sous les vestes, langues qui fouillent des bouches assoiffées –, trois pour les orgies qui enflammaient les fourrés, où des queues se tendaient en grappes, où des culs se cambraient en chorégraphie obscène.
Il fallait accélérer, jouir vite et fort avant que le jour ne nous grille comme des vampires, rouler pied au plancher pour regagner la civilisation, le fion encore palpitant d'avoir été trop utilisé, la chemise tachée de traces anonymes. Je revois ce soir-là, fin juillet, quand le soleil se noie dans les gorges comme un amant repu.
J'arrive tôt, phares éteints pour fondre dans le décor – bitume craquelé, bennes à ordures qui puent le mystère. Trois mecs causent près d'une berline allemande, silhouettes trapues sous les lampadaires faiblards : un baraqué de 40 ans en polo Lacoste, un maigrelet de 32 ans aux lunettes embuées, et un jeunot de 22 ans, genre apprenti mécano avec sa casquette vissée à l'envers. Je file direct dans le sous-bois, cœur cognant, jean déjà tendu. Le premier me piste comme un loup, son souffle rauque dans mon cou : "T'es chaud, toi ?" J'acquiesce, baisse mon froc d'un geste sec, cul nu offert à l'air tiède. Passif assumé sur ce spot, je m'arc-boute contre un pin, et il me pénètre d'un coup fluide – queue moyenne mais vicieuse, qui remue en moi comme un serpent en rut, me faisant gicler un filet de pré-cum sur l'écorce.
Bon coup, direct au but, prostate titillée jusqu'à l'orgasme sec qui me plie en deux. Le deuxième rapp ...
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