Me voilà prof... Après plusieurs années idylliques au cours desquelles j’ai fait de très nombreuses rencontres (voir mes autres histoires), me voilà prof dans un collège sur le plateau ardéchois. J’étais diplômé, mais le métier s’apprend face aux élèves, on me l’avait assez répété.
Les premières semaines j’étais complètement absorbé par mon travail, les emplois du temps à gérer, les différents niveaux... Mes élèves étaient très ouverts, curieux d’apprendre. L’histoire a ceci de particulier que ce n’est pas une matière essentielle aux yeux des parents, des élèves (ni des collègues d’ailleurs). Les élèves étaient détendus et réceptifs.
Très rapidement je remarquais un jeune professeur de français, grand, mince, beau blond, un peu trop exubérant à mon goût mais sympathique. Il se jouait un jeu de séduction assez surprenant entre certaines collègues et lui. Sourires complices, coups d’œil entendus, caresses sur les bras ou dans le dos… Un peu inattendu de la part de quelqu’un qui arborait une alliance à l’annulaire gauche.
C’était « François » par ci, « François » par là, la coqueluche de ces dames. A ma grande surprise il m’adressa la parole un jour pour me demander s’il serait possible que je replace les grands auteurs dont il faisait étudier les œuvres à ses élèves dans leur contexte historique. Ce que j’acceptai bien volontiers. Il n’y avait guère que la jeune prof d’espagnol qui me parlait, un moulin à paroles hypocondriaque. Les collègues étaient plutôt refermés sur eux-mêmes dans l’ensemble. Les anciens d’un côté, les deux nouveaux (prof d’espagnol et moi) de l’autre. A travers quelques commentaires acerbes je sentais bien les tensions qui opposaient des profs entre eux mais je me tenais à distance de toute prise de position. J’apprendrai au fil du temps que les jalousies peuvent être nombreuses : niveaux ou matières plus valorisantes que d’autres, meilleurs emplois du temps, meilleures classes, meilleurs résultats scolaires…
Il s’en suivit donc pour moi une période d’abstinence sexuelle absolue durant plusieurs semaines. Les ados ne m’ont jamais attiré. J’étais avec eux dans le respect et la protection, irréprochable dans le comportement.
François, me proposa un jour de venir passer une soirée chez lui un samedi soir. Sa femme était impatiente de faire ma connaissance. J’acceptais d’autant plus volontiers que j’étais bien isolé et loin de chez moi. J’avais loué un studio dans une vieille maison rénovée. C’est la directrice du collège qui m’avait orienté vers la propriétaire, une vieille dame adorable.
Le samedi soir venu j’ai pris la route d’un hameau voisin pour me rendre chez mes nouveaux amis. Cinq kilomètres en montagne ça n’a rien à voir avec la même distance en plaine. Route étroite et sinueuse bordée de châtaigniers, je pouvais me retrouver à tout moment face à un tracteur ou derrière un troupeau de vaches. Ce qui se produit bien entendu… J’arrivais à domicile avec vingt bonnes minutes de retard.
Dès les présentations faites, j’ai senti que Marie, la compagne de François, n’était pas insensible à mon charme un peu efféminé. J’évitais de la regarder trop souvent. Le regard qu’elle me lançait ne laissait aucun doute. A la moindre absence de François qui s’occupait du barbecue ou allait chercher du vin, elle se rapprochait de moi en glissant sur le banc où nous étions assis. Je me dis « une chatte en chaleur, c’est bien ma veine... »
La soirée se termina fort tard et François me proposa de dormir chez eux. Ils avaient un matelas supplémentaire « pour les amis ». Marie renchérit « Tu ne vas pas reprendre la route avec tout ce que tu as bu ! ». J’acceptai leur proposition.
Le matelas était très large en effet. Je me dis « On peut y coucher à trois... » Pensée prémonitoire…
Je me déshabillais rapidement et sombrais dans le sommeil, juste recouvert d’un drap. L’été indien prolongeait le beau temps jusqu’en cette mi octobre.
Dans la nuit je sentis le drap glisser vers mes pieds. Je devinai une ombre au-dessus de moi… Marie… Elle se pencha sur moi et prit ma queue dans sa bouche. Ah elle savait y faire la salope…
Je me retrouvais vite bien raide et plein de désirs. Elle s’assit sur moi, se pénétra et me chevaucha sans vergogne. Je pelotais ses jolis petits seins et leurs pointes dressées. Je retenais mes cris. Je finis par ne plus pouvoir me retenir et lui dis « Je vais jouir ! ». Dans un murmure elle me glissa « Moi aussi... ». Je déchargeais en elle tandis que nous retenions nos cris de plaisir l’un et l’autre.
Elle se détacha de moi non sans lécher le sperme qui sortait encore de ma queue. « Je prends la pilule, ne t’inquiète pas ! ». Et elle disparut dans l’obscurité. Je retrouvais difficilement le sommeil. Ma conscience me disait « T’es un beau salaud ! » et n’était pas satisfaite de la situation…
Le dimanche matin, François me dit « Va prendre une douche si tu veux, je vais acheter du pain frais ». Je craignais de sentir le foutre et j’acceptais sa proposition. J’étais à peine sous la douche que Marie me rejoignit. « J’espère que ça t’a plu cette nuit ! Moi j’ai bien aimé ! ». J’observais son corps magnifique mais finis par me détacher d’elle. « J’ai mauvaise conscience... ». « Il ne faut pas ! Nous sommes très libres François et moi. Lui a tendance à aimer aussi les hommes... ».
Belle révélation.. ! Par la suite je me suis demandé si je n’étais pas tombé dans un piège destiné à me rendre dépendant sexuellement de ce couple.
Je repartis en milieu de matinée malgré l’insistance de François pour que je passe la journée avec eux.
- « Samedi prochain qu’est-ce que tu fais ? » me demanda-t-il
- « Samedi c’est mon anniversaire... »
- « Alors on fêtera ça tous les trois ! »
Marie me raccompagna à ma voiture. « Je crois que tu plais bien à François... » me dit-elle à voix basse. En montant dans ma voiture je lui glissai « J’aime aussi les hommes... ». Elle ouvrit la bouche de surprise et je crois qu’elle ne la referma qu’après mon départ...
Pour être honnête, François ne me déplaisait pas. Je l’imaginais bien gaulé et puissant, un vrai mâle comme je les aimais. Sachant qu’il aimait « aussi » les hommes m’excitait beaucoup. A dire les choses franchement, j’avais très envie qu’il me baise. Je commençais à être en manque.
La semaine se passa tranquillement. François était tout sourire et passa du temps à discuter avec moi en salle des professeurs, à la grande surprise des collègues. Quelques unes me jetant des regards agacés. Dérisoire !
Le samedi arriva et je rejoignis François et Marie dans l’après-midi. J’apportais deux bouteilles de vin, une bouteille de champagne et un gros gâteau aux marrons.
François portait un short plutôt moulant qui mettait en valeur ses fesses et laissait deviner un membre conséquent et de grosses couilles.
Marie était vêtue d’un haut quasiment transparent. De quoi bander comme un cheval. Elle était très désirable. Je le lui dis. Et là je l’entendis dire en direction de François « Alex me trouve très désirable !.. »
François lui jeta un coup d’oeil « C’est vrai ! Tu es très désirable » puis se tournant vers moi « Tu as bon goût... ». J’étais complètement tétanisé, incapable de parler, de bouger, la bouche ouverte, l’air idiot. Marie éclata de rire « On n’a pas de secret l’un pour l’autre François et moi. Nous sommes libertins chacun de notre côté ou ensemble... ».
Je me suis dit « Eh bien la nuit promet d’être agitée... ». Je n’en étais pas mécontent...
Ils avaient préparé un très bon repas qu’on a bien arrosé. Il se prolongea très tard. Après le champagne et le gâteau, François s’approcha de moi et me prenant par le cou me murmura à l’oreille « Et maintenant on va fêter dignement ton anniveraire... ». Il éteignit la lumière et je devinai qu’ils se déshabillaient tous les deux. Je fis de même. Il me guida vers le matelas qui trônait au centre de la pièce. Il m’enlaça et commença ...
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